Mahmoud Aziz
Les nouvelles mettent souvent en vedette les réussites des pays qui ont été capables de gérer des foules impliquant des millions de personnes lors d'événements tels que les Coupes du monde tenues au Qatar, en Russie et au Brésil. Pourtant, leur tâche impliquait le contrôle des foules dans au moins 10 villes au cours de 29 jours, un défi qui semble réalisable puisque la plupart des spectateurs appartiennent aux tranches d'âge les plus jeunes.
Cependant, la situation est différente dans l'Arabie saoudite, le pays hôte du plus grand rassemblement religieux au monde, dont les autorités organisent le pèlerinage musulman du Hadj depuis 100 ans, et où le nombre des pèlerins provenant de 193 pays atteint un maximum de 3 millions, y compris les personnes âgées, handicapées et les enfants sur un territoire de 33 km2 en seulement 6 jours.
Le ministère saoudien du Hadj et de la Omra administre un système de gestion des foules, dans le cadre duquel des dizaines d'autres entités opèrent pour exécuter certaines tâches telles que la régulation du trafic sur les lieux saints de Mina, du mont Arafah, de Muzdalifah et de la Grande Mosquée de La Mecque, en contrôlant la circulation des piétons et des véhicules et en fournissant des services de base aux pèlerins tels que les toilettes, les premiers secours, l'éclairage et la ventilation.
La gestion des foules au Hadj est basée sur la recherche d'un équilibre entre les routes, les résidences et les transports, tout en prenant des précautions de sécurité de haute précision via l'utilisation de caméras intelligentes, en particulier lors du rituel de la lapidation de Satan dans la vallée de Mina au cours de trois jours dans une zone dont la superficie ne dépasse 5 km2.
Le gouvernement saoudien a surmonté ce défi en construisant un pont de 5 étages qui a coûté plus de 1,120 milliard de dollars, avec une capacité de 300 000 pèlerins par heure. D'une longueur de 950 mètres et d'une largeur de 80 mètres, les fondations du pont ont été conçues pour supporter des étages supplémentaires afin d'accueillir plus de 5 millions de pèlerins.
En termes de réseau de transport, le Royaume exploite le métro écologique Al Mashaaer Al Mugaddassah, qui a été lancé contre un coût estimé à 1,75 milliard de dollars et est composé de 17 trains en total d'une capacité de 72 000 passagers par heure. Par ailleurs, 19 000 bus de transport en commun prêts à transporter 900 000 pèlerins circuleront pendant la saison du Hadj 2023, en plus des navettes capables de transporter 700 000 pèlerins via 37 itinéraires au cours de 24 opérations de regroupement.
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